Samedi 3 août 2024
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L’informatique semble se démarquer des mathématiques par son goût pour le fini et le discret. Il existe une myriade de façons de calculer et de programmer. Nous présenterons différents modèles de calcul, dont les fameux automates cellulaires inventés dans les années 1950 pour imiter le vivant. Mais de nombreux problèmes à l’énoncé simple résistent à l’analyse et nous sommes encore loin de disposer d’une théorie unifiant les modèles. Pourquoi donc ? L’infini des calculs serait-il plus difficile à dompter que celui des galaxies ou des atomes ? Ou peut-on penser simplement avec Kant qu’« il n’y a pas de Newton du brin d’herbe » ?
Visages de l’infini en informatique
Samedi 3 août à 19h - Centre culturel - Fleurance
32€ les 12 conférences du Marathon des Sciences
32€ les 12 conférences du Marathon des Sciences
L’informatique semble se démarquer des mathématiques par son goût pour le fini et le discret. Il existe une myriade de façons de calculer et de programmer. Nous présenterons différents modèles de calcul, dont les fameux automates cellulaires inventés dans les années 1950 pour imiter le vivant. Mais de nombreux problèmes à l’énoncé simple résistent à l’analyse et nous sommes encore loin de disposer d’une théorie unifiant les modèles. Pourquoi donc ? L’infini des calculs serait-il plus difficile à dompter que celui des galaxies ou des atomes ? Ou peut-on penser simplement avec Kant qu’« il n’y a pas de Newton du brin d’herbe » ? Nazim FATÈS
Chercheur au centre INRIA de l’université de Lorraine. Il travaille sur la robustesse des systèmes complexes. Ingénieur, il a effectué son doctorat sur les automates cellulaires et est diplômé en histoire et philosophie des sciences. Il intervient régulièrement sur l’intelligence artificielle pour des publics variés.
