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Le Festival, solidaire de l'Ukraine

Ukraine

La guerre en Ukraine est entrée dans sa dixième année, depuis son début en 2014. Les détenus des prisons russes détruisent mon pays, mais pas seulement eux. En Russie, des gens instruits tirent aussi des missiles et mentent consciemment sur l’Ukraine. La Russie est un immense pays qui a beaucoup de ressources. Le citoyen moyen de la Russie ne ressent pas les effets des guerres menées par la Russie. Il regarde la guerre à la télévision et l’acclame comme si c’était un match de football.

Pendant ce temps, la guerre a ruiné la vie de tous en Ukraine. Une génération de jeunes militarisés y a grandi. Pas une famille Ukrainienne, désormais, qui ne compte une personne tuée, blessée ou portée disparue. Connaissezvous votre adresse personnelle par coeur ? Oui, bien sûr ! Moi, non, parce que j’en ai changé 4 fois en un an et que je ne peux pas vivre à l’adresse que je connais par coeur. Je ne veux pas haïr, mais j’y suis forcée. La guerre en Ukraine n’est pas unique au monde, mais c’est ma guerre...

Je fais un grand effort pour ne pas haïr, mais pour regarder vers l’avenir, pour penser et agir comme un citoyen du monde. Ici même, en France, j’ai appris le pouvoir qu’apporte une union des nations. L’humanité a beaucoup de problèmes que nous devons aborder ensemble. Aujourd’hui, la plus grande centrale nucléaire d’Europe est sous le contrôle des envahisseurs et la communauté internationale ne parvient pas à s’entendre avec le pays terroriste qu’est la Russie. Ceci induit une crise extraordinaire de sûreté nucléaire et de radioprotection. Notre civilisation n’est pas prête à relever les défis auxquels elle est confrontée. Puisse la guerre en Ukraine nous permettre d’en prendre conscience et d’oeuvrer pour un monde meilleur.

Par Elizaveta KULICH